Collaborateurs

Depuis août 2013, Sarah Anthony est Faculty Lecturer au Centre d’enseignement du français à l’Université McGil.Elle mène également des recherches dans le domaine de  la littérature contemporaine française et s’intéresse  aux figures de la répétition, aux théories de l’altérité ainsi qu’à celles de l’intertextualité, de l’intratextualité et de l’intermédialité (notamment aux liens à faire entre la danse et le texte). Sa thèse de doctorat, qu’elle a soutenue en mai 2012 à l’Université de Toronto, s’intitule « Figures de la répétition intratextuelle chez Nathalie Sarraute : Leitmotive, clichés, lieux communs, topoï et stéréotypes » et envisage l’œuvre sarrautienne comme un grand texte, comme un « tout » signifiant, organisé par des figures répétitives. Depuis 1997, Sarah travaille aussi dans le milieu de la danse professionnelle en tant que danseuse et chorégraphe.

Samuel Archibald est né en 1978 à Arvida. Il quitte le Saguenay après le déluge de 1996 et s’installe à Montréal juste à temps pour le verglas massif de 1998. Il passe l’essentiel des dix années suivantes à étudier, et vit en Europe de 2007 à 2009. Depuis son retour au Québec, il donne des cours à l’UQAM sur le roman policier et de science-fiction, le cinéma d’horreur, les jeux vidéo et la culture populaire contemporaine. Il signe avec Arvida sa première œuvre de fiction. Il se consacre actuellement à l’écriture de 1994, un roman pas vraiment de science-fiction (mais presque), où l’école secondaire est envisagée comme un monde dystopique. 1994 paraîtra en 2013 au Quartanier.

Mathieu Arsenault a fait paraître Album de finissants (Triptyque) en 2004, sa thèse de doctorat, Le lyrisme à l’époque de son retour (Nota Bene, 2007) et Vu d’ici (Triptyque, 2008). En octobre 2008, une version de Vu d’ici a été mise en scène par Christian Lapointe et le Théâtre péril au théâtre la Chapelle. Il multiplie aussi les lectures publiques (Poésie dans les parcs, Slamontréal, off-FIL, off Festival de poésie de Trois-Rivières). Il est le fondateur de l’Académie de la vie littéraire au tournant du 21e siècle qui remet chaque année des prix littéraires et tient depuis 2008 un blog, Doctorak, go!, espace de critique et d’essai littéraire.

Anne-Marie Auger est étudiante à la maîtrise en études cinématographiques à l’Université de Montréal. Elle possède également un certificat en études féministes (UQAM). Son travail porte sur les représentations de folles dans le cinéma classique et moderne. Elle s'intéresse à la limite et au débordement, aux corps délirants, dangereux et instables. Elle a été membre du comité de lecture de la revue Biscuit chinois, et ses textes ont été publiés dans FéminÉtudes, Dire, Hors-champ et 24 images.

Manon Auger est doctorante à l’Université du Québec à Montréal sous la direction de Robert Dion et coordonnatrice de l’équipe « Poétique et esthétique du contemporain ». Ses recherches portent sur le genre diaristique québécois dans ses aspects historiques et poétiques. Elle a collaboré pendant plus de quatre ans aux projets de recherche de Robert Dion et Frances Fortier sur la biographie d’écrivain et a notamment dirigé, avec Audrey Lemieux, un dossier de la revue temps zéro sur la relation biographique (2010). Elle a également publié quelques articles sur divers journaux intimes québécois dans Voix et images et @nalyses, ainsi qu’un collectif, Entre l’écrivain et son œuvre, avec la collaboration de Marina Girardin, aux Éditions Nota Bene (2008).

Adina Balint-Babos est professeure adjointe en études françaises à l’Université  de Winnipeg. Ses recherches portent sur la fiction française des XXe et XXIe siècles (Proust, Le Clézio, Modiano, Huston). Elle s’intéresse à la poétique de la création, à la philosophie et la littérature, à la construction du sens et de la subjectivité, aux aveux des écrivains sur l’écriture et la créativité. Elle anime le blogue brèves fictions depuis 2010.

Daria Bardellotto est née en Italie en 1987. Après une licence à l’Università degli Studi de Milan en «Histoire et critique de la littérature italienne» (2009), elle a obtenu un Master en «Lettres, Arts et Pensée contemporaine» à l’Université Paris 7–Denis Diderot (2011). Actuellement inscrite au doctorat à l’Université de Poitiers, elle prépare une thèse en littérature comparée sur la dystopie dans la littérature et dans le cinéma de Pier Paolo Pasolini, sous la direction de Christine Baron. Ses recherches portent sur les dispositifs de figuration de mondes utopiques et dystopiques et sur les esthétiques du fragment. Elle travaille aussi bien sur les textes édités que sur les documents d’archives (Fond Pasolini, Archivio Bonsanti, Florence). Traductrice du français vers l'italien, elle traduit en ce moment Les jours et les nuits d'Alfred Jarry.

daria.bardellotto@gmail.com

Guillaume Beaulieu est étudiant au baccalauréat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Il entend poursuivre à la maîtrise en création.

Joséane Beaulieu-April est étudiante au doctorat en sémiologie à l’Université du Québec à Montréal. Son sujet de thèse porte sur le spectacle, les gestes et le sacré des événements de poésie contemporains. Elle s'intéresse également aux particularités de l'écriture en fragments. Sous un autre nom, elle est coéditrice aux Éditions de la Tournure.

Alberto Bejarano prépare une thèse en philosophie sur «Roberto Bolaño et 2666, les trajectoires du mal» à l'Université Paris 8. Ses recherches portent sur les rapports multiples entre philosophie et littérature contemporaine (Deleuze, Rancière, Macheray) avec un intérêt particulier pour les lettres latino-américaines. Son premier livre d'essais, consacré à Bolaño, paraîtra cette année à Madrid. Son premier livre des nouvelles, Litchis de Madagascar, a été publié en janvier 2011 aux éditions El fin de la noche de Buenos Aires. 

David Bélanger rédige, à l’Université Laval, un mémoire de maîtrise sur un aspect de la narration hétérodiégétique contemporaine, qu’il nomme allègrement « le narrateur-constructeur ». Il a publié certains travaux sur la littérature québécoise contemporaine, la littérature acadienne ainsi que sur la création littéraire.

Cassie Bérard poursuit un doctorat en recherche-création à l’Université Laval, sous la direction de Neil Bissoondath et Andrée Mercier. Elle travaille à l’écriture d’un roman, Discours d’Albert, dans lequel se déploie une narration non fiable inconsciente, et c’est sur la construction et les effets d’une telle narration qu’elle se questionne dans sa recherche. Dans un contexte extra-universitaire, elle a également reçu en 2011 le soutien de Première Ovation en arts littéraires pour l’écriture d’un court roman, L’inattendu, où est mise en valeur la question de la fiabilité narrative dans son rapport à la temporalité. Par ailleurs, elle codirige la revue en ligne sur la création littéraire Le Crachoir de Flaubert et enseigne au Département des littératures de l’Université Laval.

Marie-Andrée Bergeron est doctorante à l'Université Laval sous la direction de Chantal Savoie et la codirection de Anne Caumartin. Ses travaux concernent le discours des féministes québécoises de la deuxième vague tenu à travers les revues phares du mouvement. Marie-Andrée Bergeron est membre du Centre de recherche interuniversitaire en littérature et culture québécoises et du comité de rédaction de la revue Québec français. Son premier livre, Les mots de désordre : édition commentée des éditoriaux de La Vie en rose (1980-1987), a été publié en 2012.

Là d'où elle vient, on appelle la poutine un mixte.

Jean-Michel Berthiaume est doctorant en Sémiologie à L’Université du Québec à Montréal après avoir complété une maîtrise sur la métafiction en bande dessinée à L’Université Concordia. Il est le fondateur et coorganisateur du colloque annuel de l’OFF-CIEL et anime plusieurs émissions de radio portant sur le cinéma, les jeux vidéo et la bande dessinée. Son rêve restera toujours de mettre en scène Shakespeare avec des chiens.